samedi 14 octobre 2006

Money money money !


Loin de nous de dire que la Nouvelle-Zélande c’est génial et que la France ça pue et que de toute façon on avait bien raison de s’en aller passque la France va mal, elle va droit dans le mur, c’est une catastrophe, t’façon les français sont des veaux, c’est bien connu, peuple de blaireaux tout ça. Non. Il est également hasardeux de comparer le fonctionnement d’un pays peuplé de 4 millions d’habitants face à un pays qui en compte 60 millions. De même qu’il m’est interdit de sortir les clichés habituels sur les impôts et ses vampires du fisc. C’est ainsi et agiter les bras comme un con n’y changera rien et ne donnera qu’un arrière goût de conversation de café du commerce.

Toutefois, il n’est pas interdit d’apprécier la souplesse du régime néo-zélandais. Renseignements pris, depuis 1984, l’état Kiwi s’efforce de simplifier au maximum les charges de fonctionnement du gouvernement sans en diminuer son efficacité. A commencer par le régime des impôts. En clair, charges, taxes et autres impôts sont directement prélevés à la source. Bon en France on a la mensualisation me direz-vous. Certes, cela étant ça reste un prélèvement d’une année sur l’autre. Mais peu importe. Là où l’on apprécie aussi la simplicité du système, c’est les impôts locaux sont fondus dans les loyers (pour les propriétaires, là, je n’aurais pas de réponse à donner) qui restent quand même assez bas (pour mémoire, environ 600 euros par mois pour notre appartement de 45 m² en centre ville, meublé et tout équipé).

Tout cela pour dire que je viens d’avoir mon premier salaire (payé en totalité tous les mois, le 15 du mois pour le mois en cours) et de ces 1500 euros mérités à la sueur de mon front et de ma souris, je n’aurais pas à prévoir que l’an prochain je devrais en garder une certaine somme à reverser en impôts iniques et injustes prélevés sur le dos des contribuables pendant que le gouvernement fédéral et l’ONU se gavent sur l’autre dos des honnêtes travailleurs américains et que (« Paulo, tu me remets une chopine de Kro ! »). Enfin bref, non c’est bien, c’est agréable et du coup je me suis acheté deux t-shirts pour fêter ça. Et pour Julie c’était une chemise et un t-shirt. Trop bien. Youhou !

dimanche 1 octobre 2006

Cours de danse, dur dur...


Pour reprendre l’expression célèbre de Nico, les cours de danse ici, c’est pas le Pérou… Il faut s’accrocher et être vraiment motivé.

Dans un premier temps, il faut percer le mystère des styles proposés. En effet dans la même école vous n’aurez qu’un seul cours de danse contemporaine sur l’ensemble de la semaine mais en revanche de nombreux cours de Hip hop, Girls Hip hop, Hip hop pop for girls et Popping… Il faut se rendre à l’évidence ici c’est plutôt le Hip hop donc qui marche, ainsi que les danses de salon. Les styles plus "basiques" se retrouvent ainsi noyés dans une grille bi-goût peu intéressante.

Ceci dit je suis quand même tentée par tester un cours de Hip hop pop for girls, rien que pour son superbe intitulé…

Deuxième énigme de ces grilles, le niveau des cours. Il n’existe que 3 niveaux répartis très inégalement une fois de plus:
- niveau 1 (débutants) = 65% des cours proposés
- niveau 2 (entre 2 et 5 ans de danse) = 30% des cours proposés
- niveau 3 (plus de 5 ans de danse) = 5% des cours proposés

Autant dire que j’ai vraiment du mal à trouver mon bonheur. J’y suis quand même allée en me disant que ça ne me ferai pas de mal… Mais en fait si… Non content de me démoraliser - à cause du faible niveau des cours et des chorégraphies peu intéressantes que l’on a le temps de danser qu’une seule fois -, les échauffements ne sont pas suffisants et on tient à peine sur nos jambes, à la limite de se tordre les chevilles quand on fait des sauts.

Le pompon dans l’histoire va au cours que j’ai tenté de prendre jeudi dernier… Je dis bien tenté car je me suis plus ou moins faite virée: "Il vaudrait mieux que vous rentriez chez vous et que vous vous fassiez rembourser car ce cours est beaucoup trop basique pour votre niveau"… Hum. La honte totale, se faire virer d’un cours de danse parce qu’on a un niveau supérieur aux autres…

Bon, je ne baisse pas les bras, avec le 4ème trimestre qui commence le 9 octobre je vais pouvoir aller tester les cours open d’une fac d’arts du spectacle (des cours non universitaires en fin de journée) qui ne prend de nouveaux élèves qu’en début de trimestre. Bon, c’est pas le plus pratique (j’aurai en gros 1h de bus aller-retour) et là aussi il n’y a que 3 niveaux, mais je me dis que ça ne peut pas être pire que les écoles de centre ville…