Graphics Team à APN Infomedia

Voici notre équipe de travail. La photo a été prise pour le départ de Anita (devant moi sur la photo avec le T-shirt à rayures rose et blanc), attachée au département data qui s’occupait de gérer les transactions entre les deux services.



De gauche à droite…

Rang du haut:
- Pete qui se frotte l’œil, spécialisé dans les pubs animées
- Thomas, a été transféré de notre équipe au département informatique deux semaines après que je sois arrivée
- Nico
- Natalie, Ukrainienne qui s’occupe d’envoyer les mails de "proof" aux clients leur demandant de vérifier leurs pubs
- Nga, s’occupe des plaquettes, affiches, couvertures des cartes, etc.
- Emma, notre chef
- Claudia, Argentino-brésilienne, spécialisée dans les pubs créées sous dream weaver et les versions imprimables des pubs en ligne
- James, Coréen, fait tous les styles de pub qu’on lui donne

Rang du bas:
- Steve, fait tous les styles de pubs qu’on lui donne et principalement les "rework"
- Erin, la plus jeune de l’équipe, fait tous les styles de pubs et principalement les pubs pour les compagnies qui ont plusieurs branches
- Anita
- Moi
- Marianna, Américano-ukrainienne qui parle français, elle s’occupe de vérifier les pubs (orthographe, photos correctement utilisées, etc.) avant de les envoyer en proof aux clients et me seconde dès qu'il y a trop de boulot à mon poste
- Kathy, bras droit de Emma, elle s’occupe des pubs des clients délicats

New Zooland

New Zooland, c'était sous ce sobriquet que U2 avait baptise sa tournée Zoo TV chez les Kiwis. Ils n'étaient pas venus depuis la tournée POP MART en 97. Du coup, inutile de dire que les places des deux concerts initialement prévus en mars s'étaient vendues comme des petits pains. Lorsque ces concerts ont été annulés pour des raisons qui m'échappent et reportes au mois de novembre (les 24 et 25 novembre derniers pour être précis) on s'était dit que c'était la, une opportunité unique de se rattraper après le placement douloureux du concert parisien de juillet 2005, comme le prouve la photo suivante.


On ne peut faire plus à l'opposé de le scène. Et encore, je ne raconte pas la galère pour pécho ces billets. Bref. Le concert avait été excellent, vraiment excellent et pourtant je hais de toutes mes tripes les 2 derniers albums de U2 et l'attitude de kéké-sérieux de Bono. Mais ils étaient bons, on retrouvait lors du concert l'ambiance bonne déconne de Zoo TV ou du Pop-Mart tour.

Retour en Nouvelle Zélande, vendredi 24 novembre, juste après le boulot:
Malheureusement, les tickets étaient encore sold-out. Seulement, avant le concert parisien on voyait des gens vendre ça et là des billets a la sauvette, pour des prix normaux. Suivant la même logique, on se dit que devant le Mount Smart Stadium d'Auckland ce sera la même chose. Premières impressions. Raté, personne ne vend ses billets et sur e-bay, ils étaient deux fois plus cher. Et puis on repère une petite cabine a l'une des entrées du stade ou des gens viennent retirer des tickets achetés sur le net. On va demander, naïf qu'on est, s'ils ont des billets. En effet. C'est avec les yeux ronds comme des queues de pelle qu'on sort la carte de paiement. 2 tickets General Admission (la fosse quoi) pour le prix de vente normal a la billetterie tardive. On rentre dans le stade, on se dit qu'il y a déjà pas mal de monde, mais on se trompe, on rentre dans le carre de l'avant scène, un endroit peinard ou l'on est sur de ne pas se faire écrasé par la foule et ou l'on est près a toucher la scène. Soit le symétrique inverse de notre placement du concert parisien. Malheureusement, c'est compter sans le temps pourri de la Nouvelle Zélande et il pleut.




Première partie: Kanye West. Une fois de plus la première partie souffre d'une balance encore foireuse et la voix du rappeur se perd dans le quintette a corde qu'il a invite sur scène pour l'accompagner. Toutefois, il a joue ses tubes (Golddigger, Jesus Walk with Me, Touch the Sky, 'Eard The Say) mais le public était assez froid et il pleuvait.





Puis assez longue attente avant que u2 n'arrive, mais l'avantage d'être dans cette partie de la fosse nous permet de nous dégourdir les jambes de temps en temps et CA TUE. Et puis en plus, on regarde les gesticulations d'un pathétique bonhomme qui se prend pour Bono et qui se fait prendre en photo par tout le monde.




Puis les premiers mesures de Wake Up de Arcade Fire sonnent pour annoncer l'arrivée de u2 sur scène.
Au final, le concert en soit était un peu décevant, le groupe, reprenant une tournée interrompue était en petite forme, les procédés de mise en scène moins nombreux qu'avant et Bono de retomber dans ses petits travers de boulet moralisateur. Au moins on aura eut droit a One Tree Hill, chanson hommage a un roadie kiwi tue a moto et nom d'un parc d'Auckland (et accessoirement chanson de l'album Joshua Tree). Et puis il faisait froid, même si la pluie s'était arrêtée. Bref, un concert sympathique parce que bien placé et que ça aide, mais bon, va falloir se réveiller les vieux la!

Motive tes troupes

On avait déjà été témoins du cirque façon messe d'entreprise. On rassemble tout le monde ou un département entier et on fait l'élégie des plus méritants. Et pour couronner le tout on leur file des bons de réduction dans les magasins du coin. Cette fois, c'est moi qui y ait eu le droit. En effet, j'ai abattu lundi dernier 39 publicités en une journée. Voila un exemple de ce que j'ai fait (je crois même que celle la a été faite ce lundi).

http://www.ubd.co.nz/company-profiles/144416/default.aspx

Le logo est une version retravaillée de ce qu'on trouve sur le site. Bref, faut abattre a toute vitesse les pubs sur Photoshop et ce que vous voyez est l'exemple le plus simple du boulot qu'on a a faire. Super vous diriez vous. Sauf que ca m'a mit en colère. Pour plusieurs raisons.

D'une je bosse pas pour les cadeaux et la gratitude impersonnelle et artificielle que représente un bon d'achat de 20 dollars. Moi, c'est le cheque qui tombe le 15 du mois et le plaisir de travailler enfin dans une branche un peu proche de ma passion.

De deux, c'est le fait que nous les graphistes on est récompenses sur notre travail facilement quantifiable. Julie s'investit bien plus et je ne vois pas nos supérieurs hiérarchiques l'honorer, simplement parce que c'est moins évident (et accessoirement, il y a de grosses taches au dessus de nous).

De trois, je trouve que ca instaure un esprit de compétition dont personnellement je me passerais bien. On est très en retard sur les pubs et il faut les créer a la chaine, c'est tout ce dont j'ai besoin pour comprendre qu'il faut en mettre un bon coup. Pas besoin d'agiter une vaine carotte, c'est bon, on est pas des abrutis non plus.

Et de quatre et ce sera la morale de cette histoire. Ca fait naitre en moi des sentiments contradictoires. Ce que j'ai omis de préciser, c'est que j'avais la médaille de bronze, derrière Erin la cagole et ses 43 pubs et James avec 42 pubs. Evidemment leurs bons de réductions sont plus importants. Et comme je ne m'étais pas vante que mardi j'avais fait 44 pubs, j'étais dégouté de ne pas avoir eut droit a la médaille d'or et les 50 dollars de bon d'achat. Pffff, faut jamais sous-estimer l'enflure qui est en vous.

Tout vient à point… (enfin, presque)

Suite de mon épopée à la recherche de cours de danse "corrects".

Le 9 octobre commençait le 4ème trimestre de l’année et avec lui la possibilité de suivre de nouveaux cours de danse.

J’ai donc testé :

Un cours de contemporain niveau 3 dans une école d’arts et du spectacle
Prof très très bien, mais dans l’incapacité de faire le cours comme elle le voulait car la moitié des élèves n’avait pas le niveau. Pour ceux qui s’y connaissent en danse, il a fallu qu’elle explique (à un niveau 3 donc) comment faire des grands jetés… assez hallucinant!


Un cours de jazz à la Victoria Phillips Jazz Academy
Alors dit comme ça, le nom en jette. En fait c’est une école de jazz toute simple, qui marche sur le même mode que la plupart des écoles françaises. Les filles payent à l’année (et non au cours) et font un spectacle en fin d’année scolaire (en décembre donc pour l’hémisphère sud).

Je suis donc arrivée en pleine période de gala de fin d’année, en me disant que ça ne servait à rien d’être venue car comme tout le monde le sait en période de gala, plus de cours, seulement des répétions. Et bien en fait, la prof m’a proposé d’apprendre les chorégraphies et de faire le spectacle avec eux. J’ai accepté bien sur même si les filles ont une moyenne d’âge de 16 ans et que le style de danse proposé n’est pas mon fort (on appelle ça du BTC entre nous… ceux qui ont suivi nos aventures à New York l’été dernier devraient comprendre). Ca me fera monter sur scène, c’est déjà ça. Et puis cerise sur le gâteau, parmi les deux chorégraphies que je vais danser il y a un French Cancan!!! Danser un French Cancan à l’autre bout du monde c’est quand même pas donné à tout le monde!


Un cours de Jazz à City Dance
Je suis également retournée à l’école de danse qui se trouve à côté de chez nous car il était affiché qu’ils étaient en train de changer leur staff. La nouvelle demoiselle qui donne le seul et unique cours de jazz niveau 3 de l’école est très très bien! ENFIN! Un vrai cours comme il faut qui échauffe bien avec une chorégraphie assez sympa, ça faisait du bien…

D’une pierre deux coups. Quand j’ai vu qu’ils cherchaient des nouveaux profs j’ai donné mon CV en me disant on sait jamais. Et ça a payé. Je vais donner un cours de danse contemporaine (niveau 1 malheureusement, le contemporain ça ne marche pas fort du tout ici) tous les jeudi soir pendant une heure. Rien de fantastique, mais de quoi rajouter une expérience sur mon CV.

Money money money !

Loin de nous de dire que la Nouvelle-Zélande c’est génial et que la France ça pue et que de toute façon on avait bien raison de s’en aller passque la France va mal, elle va droit dans le mur, c’est une catastrophe, t’façon les français sont des veaux, c’est bien connu, peuple de blaireaux tout ça. Non. Il est également hasardeux de comparer le fonctionnement d’un pays peuplé de 4 millions d’habitants face à un pays qui en compte 60 millions. De même qu’il m’est interdit de sortir les clichés habituels sur les impôts et ses vampires du fisc. C’est ainsi et agiter les bras comme un con n’y changera rien et ne donnera qu’un arrière goût de conversation de café du commerce.

Toutefois, il n’est pas interdit d’apprécier la souplesse du régime néo-zélandais. Renseignements pris, depuis 1984, l’état Kiwi s’efforce de simplifier au maximum les charges de fonctionnement du gouvernement sans en diminuer son efficacité. A commencer par le régime des impôts. En clair, charges, taxes et autres impôts sont directement prélevés à la source. Bon en France on a la mensualisation me direz-vous. Certes, cela étant ça reste un prélèvement d’une année sur l’autre. Mais peu importe. Là où l’on apprécie aussi la simplicité du système, c’est les impôts locaux sont fondus dans les loyers (pour les propriétaires, là, je n’aurais pas de réponse à donner) qui restent quand même assez bas (pour mémoire, environ 600 euros par mois pour notre appartement de 45 m² en centre ville, meublé et tout équipé).

Tout cela pour dire que je viens d’avoir mon premier salaire (payé en totalité tous les mois, le 15 du mois pour le mois en cours) et de ces 1500 euros mérités à la sueur de mon front et de ma souris, je n’aurais pas à prévoir que l’an prochain je devrais en garder une certaine somme à reverser en impôts iniques et injustes prélevés sur le dos des contribuables pendant que le gouvernement fédéral et l’ONU se gavent sur l’autre dos des honnêtes travailleurs américains et que (« Paulo, tu me remets une chopine de Kro ! »). Enfin bref, non c’est bien, c’est agréable et du coup je me suis acheté deux t-shirts pour fêter ça. Et pour Julie c’était une chemise et un t-shirt. Trop bien. Youhou !

Cours de danse, dur dur...

Pour reprendre l’expression célèbre de Nico, les cours de danse ici, c’est pas le Pérou… Il faut s’accrocher et être vraiment motivé.

Dans un premier temps, il faut percer le mystère des styles proposés. En effet dans la même école vous n’aurez qu’un seul cours de danse contemporaine sur l’ensemble de la semaine mais en revanche de nombreux cours de Hip hop, Girls Hip hop, Hip hop pop for girls et Popping… Il faut se rendre à l’évidence ici c’est plutôt le Hip hop donc qui marche, ainsi que les danses de salon. Les styles plus "basiques" se retrouvent ainsi noyés dans une grille bi-goût peu intéressante.

Ceci dit je suis quand même tentée par tester un cours de Hip hop pop for girls, rien que pour son superbe intitulé…

Deuxième énigme de ces grilles, le niveau des cours. Il n’existe que 3 niveaux répartis très inégalement une fois de plus:
- niveau 1 (débutants) = 65% des cours proposés
- niveau 2 (entre 2 et 5 ans de danse) = 30% des cours proposés
- niveau 3 (plus de 5 ans de danse) = 5% des cours proposés

Autant dire que j’ai vraiment du mal à trouver mon bonheur. J’y suis quand même allée en me disant que ça ne me ferai pas de mal… Mais en fait si… Non content de me démoraliser - à cause du faible niveau des cours et des chorégraphies peu intéressantes que l’on a le temps de danser qu’une seule fois -, les échauffements ne sont pas suffisants et on tient à peine sur nos jambes, à la limite de se tordre les chevilles quand on fait des sauts.

Le pompon dans l’histoire va au cours que j’ai tenté de prendre jeudi dernier… Je dis bien tenté car je me suis plus ou moins faite virée: "Il vaudrait mieux que vous rentriez chez vous et que vous vous fassiez rembourser car ce cours est beaucoup trop basique pour votre niveau"… Hum. La honte totale, se faire virer d’un cours de danse parce qu’on a un niveau supérieur aux autres…

Bon, je ne baisse pas les bras, avec le 4ème trimestre qui commence le 9 octobre je vais pouvoir aller tester les cours open d’une fac d’arts du spectacle (des cours non universitaires en fin de journée) qui ne prend de nouveaux élèves qu’en début de trimestre. Bon, c’est pas le plus pratique (j’aurai en gros 1h de bus aller-retour) et là aussi il n’y a que 3 niveaux, mais je me dis que ça ne peut pas être pire que les écoles de centre ville…

Après le Wikipedia, le Wookiepedia spécialisé dans la culture Star Wars, voici notre Kiwipedia spécialisé dans la culture Kiwi. Parceque si les français ne s'appellent pas des Grenouilles entre eux, les Néo-zélandais, eux, usent et abusent du sobriquet 'Kiwi'. Ce sont des Kiwis et ils sont fiers de l'être.

Du coup cette section présentera les petites particularités du coin, les us et coutumes kiwiesques que nous aimons tant. Evidemment ça ne prétendera d'être ni encyclopédique, ni exhaustif hein?

Le début de la section se trouve ici.

Finalement je commence à travailler plus tôt

Je viens de signer mon premier CDD (un fixed term employment) et je vais commencer à bosser dès le lundi 2 octobre au lieu du 9 comme prévu. La grande idée étant que je leur fasse un infomercial sous After Effects pour commencer. C’est en quelque sorte le premier boulot vraiment payé et vraiment pro que je vais faire depuis que j’ai décidé de changer de voie.

De plus, c’est assez valorisant puisque mon entretien d’embauche ne concernait à la base que des travaux simples sous Photoshop, fabriquer des pubs à partir de visuels simples pour la société. Et comme on m’avait demandé d’apporter mon portfolio et tout ce que j’avais à offrir c’était mon DVD avec tous mes clips/pubs/etc avec lequel je me cassais les dents depuis quelques semaines. La bête a fait son effet, un mélange de prise de vue, d’animation et de graphisme, une idée a dû germer dans la tête de ma future chef : m’embaucher pour faire cet infomercial. Dans un premier temps ce sera un travail à distance, depuis notre appartement, mais une fois qu’ils se seront équipés, je pourrais me joindre à cette joyeuse équipe, puisque c’est un peu aussi l’intérêt de ce voyage en Nouvelle-Zélande : bosser avec des gens. Pour terminer le salaire est pas dégueu non plus. 1000 dollars bruts par semaine. Reste à savoir ce qu’il va nous rester une fois les impôts – prélevés à la source – déduis.

Ouuuuaaaaiiiis j’ai un bouloooooOOOooooot

Non mais, y’a pas que Julie qui a le droit de bosser ici. Bon, c’est pas le pérou (bosser pour Peter Jackson équivaudrait environ à 3 pérous), mais grosso modo, j’ai été pistonné puisque je vais bosser avec Julie. Je l’aurais sous mes ordres toute la journée, je pourrais lui crier dessus quand le boulot avancera pas assez vite et à la fin de la journée, je lui jetterai son chèque à la figure, encore trop généreux de payer quelqu’un qui sagouine autant le travail. Ou pas en fait. Plus sérieusement, j’ai été embauché grâce à mes talents internationaux de Photoshop. C’est déjà pas mal, ça consistera à faire des pubs pour le site Internet pour lequel bosse déjà Julie. Je commence le 9 octobre et à priori, c’est jusqu’à noël.

Mais le top du top, c’est la chef de Julie a parfaitement compris que mes ambitions ne consistaient pas trop à faire des pitites pubs pour le net (ouais on est ambitieux ici !) et notamment après avoir regardé quelques vidéos de mon DVD que j’avais amené en guise de portfolio. Bref, j’aurais le droit à une semaine de préavis au cas où je trouve un travail sympatoche. En plus la paie est pas trop dégueu pour le coin (tout est relatif, n’allons pas croire que je vais rouler sur l’or). Moi je dis que demande le peuple ? 3 pérous, oui je sais.

Les petits dej. à l’Alliance française

C’est devenu une habitude pour nous, tous les samedi matins à 10h, petit dej à l’Alliance française d’Auckland qui se situe (c’est une chance) a 15 minutes à pieds de notre appart. Bien grand mot que celui de "petit dej" puisqu’il s’agit en fait de thé ou café à volonté accompagné de tranches de pain au chocolat. Le but n’est bien évidemment pas de se remplir la panse mais de rencontrer des personnes d’horizons différents attachés à la culture française d’une quelconque manière.

Ainsi, si vous poussez la porte du 9 Kirk Street vous risquez de croiser:

Sonia: Présidente de l’association ayant vécu en Nouvelle-Calédonie pendant de nombreuses années. C’est elle qui gère les inscriptions et a pour constant soucis de ramener du monde dans ses locaux.

Kamel: Algérien installé en NZ depuis 50 ans, il tient la caisse du petit dej. et réclame une bise de chaque jeune fille qui lui glisse sa petite pièce.

Stewart: Consultant dans un cabinet d’architecte, il a vécu un an à Montpellier et a même fait du vélo à Montbazin, se remémorant les difficultés de gravir l’avenue de Villeveyrac!. Il parle un très bon français, et s’intéresse à tous les évènements culturels de la ville. Une vraie mine d’info très très très intéressantes.

Monique: Fille de francophiles, prof de français et d’espagnol d’une trentaine d’année, elle parle notre chère langue sans la moindre trace d’accent. Elle maîtrise aussi bien Star Wars que les coins intéressants à visiter sur son île. Elle a vu Les Deux Tours à l’Ambassy Theatre de Wellington, fait sans cesse référence aux Simpsons et à son frère qui crée des spectacles alliant danse, théâtre et vidéo…

Clare: Anglaise fiancée à un Kiwi nommé Paul, Clare (prononcez [kler]), comme Monique, parle un français sans accent grâce, en grande partie, à ses quelques années d’études à Montpellier. Journaliste pour divers magazines, Clare habite presque à côté de chez nous et va voir avec Paul pratiquement tout ce qui passe au ciné, même les films nuls adaptés de jeux vidéos crétins.

Thierry: Français-Belge d’une quarantaine d’année installé à Auckland depuis seulement 4 mois, il connaît tous les trucs et astuces pour se faciliter la vie dans le pays quand on est étranger. Quelle banque choisir? Où Acheter son routeur wifi? Où manger des bonnes crêpes et galettes? Comment passez son permis de conduire kiwi? Thierry a toutes les réponses et peut même vous servir de chauffeur le samedi aprem pour vous économiser le bus.

Florence: Suisse-romande de 30 ans mariée à un Kiwi, si vous vous asseyez à côté d’elle, préparez vous à ne jamais pouvoir placer un mot. Florence n’a pas d’amis, elle s’ennuie en NZ pendant que son mari fait des études et ne vous posera des questions que dans le but de pouvoir y répondre à votre place.

Elizabeth: Calédonienne installée à Auckland, elle tient la bibliothèque de l’Alliance et a mis en place une émission de radio en français. Sa fille, Julie, actuellement en France, a fait des études de danse a Unitec et devrait rentrer au pays d’ici peut dans l’espoir de monter un spectacle…

Ajoutez à tout ce petit monde une bonne vingtaine de personnes, dont les noms nous échappent et aux parcours complètement différents.

Depuis samedi dernier, nos petits dej français sont suivis d’un repas bilingue avec Monique, Clare, Stewart et Thierry.

Studio, F2, flatmating, que choisir?

Nous avons commencé la recherche d’appart dès lundi en se fixant de trouver quelque chose pour le mardi suivant, date à laquelle nous devons quitter notre seconde auberge de jeunesse. On regarde les petites annonces dans l’Herald, sur le net… La plupart d’entre elles sont référencées par HomeAds, une agence qui fait payer 120$ de frais d’entrée pour avoir accès aux noms des propriétaires. On hésite, mais les apparts les plus intéressants sont chez eux. On dit banco, on récupère un listing de noms et on prend des rendez-vous.


Mercredi, premier essai:

Studio avec petit balcon, très bien situé dans la ville, dans nos prix, meublé avec en plus une machine à lavée. Il nous plait bien mais il doit faire dans les 24-25m², un peu petit pour deux. On attend de visiter autre chose pour donner notre réponse.


Jeudi, 4 visites et 1 lapin:

1. Studio, très bien situé dans la ville, dans nos prix, meublé, cuisine équipée avec lave vaisselle et lave linge. Il nous plait plus que celui visité la veille, il coûte un poil moins cher, l’immeuble est mieux situé et plus sécurisé. Mais une fois de plus, il ne doit pas dépasser les 25m² et c’est limite pour 2.

2. Dans le même immeuble, le gardien nous dit qu’il y a un autre appart plus grand quelques étages au dessous qui pourrait nous intéresser. Un superbe petit F2 de 50m² environ, cuisine équipée avec lave vaisselle, lave linge dans la salle de bain, un grand placard dans la chambre. Ca nous plait énormément, ça correspond pile à nos besoins car ça nous permet d’avoir un bureau indépendant de la chambre et du salon, mais, ça fait 100 Euros de plus par mois que le prix limite qu’on s’était fixé et ce n’est pas meublé. On explique nos réticences au gentil gardien qui nous propose pour le même prix de tout meubler, à condition qu’on reste un an. A méditer…

3. On quitte le centre ville pour le quartier de Ponsonby. Un petit F1 dans un bloc semblable à un motel à l’américaine, en forme de L avec un petit jardin commun devant. Une grande chambre, un grand séjour, cuisine et salle de bain indépendantes avec un lave linge. Tout à fait dans nos prix, 50m² facile voir plus, mais pas meublé, pas de placard, au rez-de-chaussée sans volets, et une moquette qui rappelle celle de Nico post soirée NZ. On fait une croix dessus même si il était très bien placé : 5min de la ville en bus, coincé entre un super park et la baie avec un grand supermarché juste à côté.

Un lapin, en plein centre ville… coup de fil d’un certain Howard qui aurait un appart qui pourrait nous intéresser, on traverse la ville pour le rejoindre.

4. Grand F2 en plein centre avec en plus une mezzanine. Tout neuf, dans un super immeuble design et tout à fait dans nos prix. C’est en fait CHEZ Harold, donc c’est intégralement meublé et équipé, il manque juste la ligne internet. Harold travaille pour Air New Zealand, il n’est chez lui que 10 jours dans le mois environ et cherche donc des gens qui occupent la seconde chambre et sont chez lui pendant qu’il n’est pas là. Le deal est tout a fait correct et plait énormément à Nico qui a toujours rêvé de faire de la collocation. Mais, l’appart n’est dispo que le 22 septembre ce qui commence a faire assez tard, et moi je n’aime que moyennement l’idée d’habiter CHEZ quelqu’un, même si il est rarement là… Ceci dit l’offre est très intéressante…

Après avoir tergiversé longuement sur les atouts et inconvénients des 2 apparts encore en lisse et compte tenu du fait que j’ai trouvé un boulot mieux payé que ce à quoi je m’attendais pour un début, nous avons opté pour le numéro 2. Nous avons signé aujourd’hui le contrat de un an (on peut partir avant si on trouve quelqu’un pour nous remplacer) et nous nous installons mardi… On a quand même gardé contact avec Harold, il a l’air super sympa.

Notre adresse est donc :
11 Liverpool Street - Apt 811
AUCKLAND CENTRAL
NEW ZEALAND

Et sur une carte du centre ville d'Auckland c'est dans le cercle là (pour info le numéro 13 indiqué sur cette carte récupéré dans un guide pour touristes, c'est la gare centrale où je prends mon train pour aller travailler, et la grande rue jaune avec les pointillés rouge, Queen Street c'est la rue principale de la ville...):



Il ne nous reste plus maintenant qu’à aller nous acheter des oreillers et une couette… Et dès mercredi pour vous sur ce même blog, une visite guidée de l’appart…

Un boulot illico presto

Ca y est j’ai du boulot ! Au moins pour 2 mois, voire plus.

Lundi, après mon entretient avec la responsable de DANZ, l’équivalent du Centre National de la danse, j’ai vite compris que pour gagner des sous en NZ il ne fallait pas que je compte sur le secteur de la danse, du moins dans un premier temps. Ici à part les profs et les directeurs de centres artistiques, tout le monde travaille plus ou moins bénévolement, ou sur un mode d’échange du style: tu fais le standard ou du travail administratif pour une école de danse et en échange tu as 2 cours gratuits par semaine. Bref pas de quoi se payer le loyer et le reste… Et pour ce qui est d’être prof ou intervenant dans des facs ou lycées, tous les plannings sont plein pour le moment, il faut attendre la nouvelle année scolaire, c’est à dire février prochain.

Sans pour autant faire une croix sur le milieu de la danse, j’ai entrepris mardi de répondre à toutes les offres d’emplois comme standardiste, secrétaire ou assistante d’administration que je trouvais dans le journal. J’ai envoyé une grosse dizaine de mails mardi. Mercredi, tout le monde me demandait d’envoyer mon CV. Jeudi j’avais un coup de fil d’une boite qui cherchait quelqu’un avec mon profil capable de faire du travail administratif mais également de travailler sur photoshop.

Rendez-vous vendredi matin à 8h à l’agence d’intérim qui gère cette offre d’emploi. Je fais des tests sous word, je rempli des questionnaires, on me montre une vidéo à caractère informatif expliquant comment bien se tenir devant son écran d’ordinateur pour ne pas avoir mal au dos. S’ensuit un long entretient très sympa avec une des filles de l’agence qui cherche à mieux me connaître et qui m’explique comment fonctionne l’intérim en Nouvelle Zélande. Et hop on me dit que j’ai rendez-vous a 13h pour commencer tout de suite à travailler.

La boite dans laquelle je bosse se trouve dans le quartier de Ellerslie, à 20min de "RER" du centre ville. Ca s’appelle APN Infomedia. C’est une boite qui a 4 branches: WISES qui édite des cartes routières et plans (le plan d’Auckland qu’on s’est acheté avec Nico vient de chez eux), UBD une qui édite des annuaires professionnels (on se croirait chez DIXIT), UPN DATA qui fait de la base de donnée et NZ Import & Export. Je travaille dans une équipe qui regroupe en fait les 2 premières branches WISES et UBD. Depuis un an APN a mis en place des moteurs de recherche (cf les liens ci-dessus): celui de UBD est grosso modo une transposition des annuaires professionnels qu’ils éditaient sur papier, et celui de WISES permet de trouver ces entreprises sur des cartes. Pour chaque moteur de recherche les entreprises sont présentées dans des encarts avec logo, photos, liens internet… c’est là que j’intervient.

En fait mon boulot consiste grosso-modo à récupérer au près des commerciaux de la boite tous les contrats signés par les entreprises qui veulent figurer dans les moteurs de recherche, vérifier si ils ont fait parvenir leur logo, des photos, vérifier si leur site internet marche bien, éventuellement récupérer des visuels sur internet, etc. et faire suivre tout ça aux graphistes qui créent les encarts.

Pour l’instant, mon boulot va se limiter à ça car je remplace une argentine en VVT comme moi qui a décidé de se prendre 2 mois off pour visiter le pays. A priori ce qui est prévu c’est que si je m’intègre bien à l’équipe, on partage le boulot quand elle revient ce qui nous laisserait du temps pour aider les graphistes à créer des encarts. C’est là que ça devient plus intéressant.

Mes horaires: arriver entre 7h30 et 8h30 le matin et repartir 8h30 plus tard en prenant 1/2 heure pour manger quand je veux. 40h/semaine avec apéro le vendredi avant de partir. Je peux donc finir mes journées au plus tôt à 16h ce qui me laisserait largement le temps d’aller prendre des cours de danse. L’avantage également de ce boulot c’est que comme je suis intérimaire, je peux partir quand je veux et également ça va dans le sens de mon VVT qui implique de ne pas être employée en CDI.

Parallèlement à ça, j’ai contacté la responsable d’un gros festival de danse qui débute à Auckland à la fin du mois pour savoir si je peux travailler bénévolement le WE histoire de me faire des contacts dans le milieu de la danse ici et pourquoi pas voir des spectacles gratuitement…

Première semaine chez les Kiwis

Nous voici chez les Kiwis depuis une petite semaine déjà. Au programme recherche de boulot à gogo. Nos outils: internet, le bus, le téléphone et deux bonnes paires de jambes qui nous permettent de rallier les différents contacts. On avance peu à peu…

Outre la recherche de boulot qui nous a quand même permis de découvrir différents quartiers de la ville qu’avons nous fait ?

Petites balades dans le centre ville d'Auckland et sur son port mais aussi...





Petit dej. à l’Alliance française samedi matin: Pour 2$, soit moins d’1 Euro, vous avez droit à du thé ou du café, des pains au chocolat et la possibilité de parler en français ou en anglais avec tout un tas de gens, venus d’horizons divers qui aiment la culture française. A ma gauche une suisse romane mariée avec un néo-zélandais, à ma droite un néo-zélandais ayant passé du temps à Montpellier, de l’autre côté de la table une ukrainienne passée en coup de vent discuter avec des représentants du continent européen. L’avantage de ces petits dej., voir du monde et écouter les conseils des uns et des autres pour les CV ou les quartiers sympas où habiter.


Balade à One Tree Hill dimanche: Pour notre premier WE à Auckland on ne voulait pas trop rester dans notre petite chambre d’hôtel assez ennuyeuse et rébarbative. Nous avons donc décidé de partir avec nos sandwichs dans le sac picniquer à One Tree Hill, pèlerinage obligatoire pour des fans de U2. Baladeurs MP3 dans les oreilles avec musique fort à propos nous avons grimpé la colline qui surplombe la ville au sommé de laquelle se trouve une obélisque en hommage au peuple maori. Vue superbe sur la baie et juste au pied de la colline des moutons et des vaches, tout ça au cœur d’Auckland, à seulement 20 minutes du centre ville. Nous avons savouré nos sandwichs baggle/cream-cheese allongés dans l’herbe en regardant les familles kiwi jouer au rugby entre les chaises pliantes et les glacières.

Bien arrivés chez les Kiwis

Tout d'abord desoles pour le manque d'accents, mais nous ecrivons pour le moment depuis des cyber cafes avec des claviers QWERTY... Bientot nous pourrons brancher nos lap top ce sera plus simple et plus comprehensible.

Nous voila a Auckland depuis deja 3 jours et nous avons deja parcouru une bonne partie de la ville pour trouver des contacts interessants pour du boulot. Le meilleur contact etant celui trouve aujourd'hui dans une universite a 20 minutes du centre d'Auckland qui a un departement intitule preforming et screening arts. Le responsable du departement nous a recu tres gentiement. Au bout d'une demi heure de papotage il nous a demande si il pouvait voir nos travaux (Nico avait heureusement un DVD sur lui) et a fini en nous disant qu'il serait tres interesse pour qu'on fasse des interventions au pres des etudiants qui suivent le cursus "video dance" car oui ici a la fac il y a un cursus video-danse... comme quoi on a peut-etre choisi le bon pays...

Les recherches continuent. On a un millier de coups de fil a passer et on a du inverstir dans un telephone portable du coup.

Sinon Auckland est une ville tres sympa, tres etendue avec de chouettes parks un peu partout, tres tres tres cosmopolite et pas si froide que ca. On supporte juste la veste mais il ne faut pas oublier qu'ici c'est encore l'hiver...

Bientot des photos et plus de details sur nos diverses impressions et sur nos diverses recherches de boulot et d'appart.